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Orphelin Tonino Cavale (La) Manie Rives rouges (Les) Etrangère (L') Rythme (La) Vagabonds Accident (L') Cendres Faux-semblants
En appelant son premier album "La Vie Sauvage", Lisza fait une promesse, celle d'un itinéraire sans barrière et celle d'une création où c'est l'instinct qui prime. Amoureuse des mots, passionnée de littérature, Lisza s'est détournée des pages pour écrire sa propre histoire en quelques couplets finement ciselés. Sa route croise celle du chanteur belge Vincent Liben, séduit par ses chansons, ce dernier imagine des arrangements sur-mesure. Les mélodies s'étirent ici au soleil couchant: une fin de journée pour se souvenir des ritournelles de Cesara Evora, Selda, Lhasa ou Astrud Gilberto. Mis en son à la maison, peaufiné par Rudy Coclet (Arno, Girls In Hawaïï) et Lionel Capouillez (Stromae, Vitaa), ce premier album découle d'un dialogue permanent entre le chant et les instruments. Joli pari que d'injecter ce qu'il fallait de nonchalance voire de légèreté dans des titres dont on devine qu'ils portent le poids de souvenirs et de sentiments douloureux : "la perte (Orphelin), la fugue (La Cavale), la fin de l'innocence (Tonino, Les Rives Rouges)" ou la sensation d'être illégitime (touchant L'Accident). "La Vie Sauvage", c'est un élan de liberté, un parfum d'avant, un disque d'aujourd'hui. Conscient de l'époque, mais préservé de la violence du monde moderne, l'album enferme onze titres à la grâce subtile. Dans ses chansons, Lisza court après l'innocence, la naïveté de l'enfance, une certaine insouciance. Sa musique donne du sens aux utopies, du corps à la nostalgie. Et, en douceur, l'envie de la suivre dans ce premier voyage prometteur...